Le rapport annuel sur la DSU et ses chiffres alarmants nous ramènent à une réalité sur laquelle la majorité municipale n’aime pas trop s’étendre , celle d’un Roubaix où la précarité sous toutes ses formes s’aggrave . Celle-ci se rassure en communiquant à » tout va » sur ses réussites dans le numérique , la notoriété de ses équipements culturels , ses initiatives en matière de développement durable ( du zéro déchet à la ville nourricière ) le foisonnement de sa vie associative
Sans contester ces évolutions positives , il serait temps de revenir sur terre et de lever plusieurs contradictions .On ne peut pas se revendiquer comme la ville « des bonnes affaires » et assister à la dégradation accélérée du commerce local.On ne peut pas ramener la rénovation urbaine à la seule réussite de la » maison à 1e » ou à la perspective d’une décroissance urbaine . On ne peut pas parler de la ville du futur , sans remettre au centre des priorités municipales : l’éducation alors que l’on déshabille la réforme des rythmes scolaires .On ne peut pas afficher une ambition métropolitaine en laissant en friche l’aménagement du quartier de l’Union .
Ne pas répondre à ces questions est le plus sûr moyen de marginaliser de Roubaix et d’en faire durablement une ville fracturée .La ville de Roubaix ne mérite pas ça et une telle légéreté de la part de la majorité municipale .